mardi 7 juillet 2015

Clairette Gras et ses collages, ce que j'ai à dire...

Je colle, comme j’écris, avec un puissant souffle de vie ; tantôt incisive ou tantôt rêveuse, mais toujours avec mes tripes.
On pourrait dire de moi que je suis partie à la recherche d’un temps perdu, ou encore aujourd’hui un temps retrouvé, mais c’est toujours une quête d’idéal, une soif d’absolu qui m’animent, tant dans l’art que dans les multiples « je t’aime » délivrés dans mon travail.
Je jette sur les toiles ce temps aussi qu’il me reste, comme une première page, peut-être, d’un nouveau jour, une nouvelle vie, faite de possibles.
Mes collages, très liés à mes nouvelles, sont une invitation au voyage, tant pour moi-même que pour mon lecteur ou encore le spectateur de mes tableaux.
A l’affût sans cesse de nouvelles techniques, je repousse plus loin les défis afin de toujours me rapprocher de cette authenticité, cette sensibilité qui me tiennent à cœur.
Certes je dénonce, l’artiste n’est-il pas là pour éveiller les consciences, certes je dérange, j’agace parfois, j’ajuste, mais toujours je propose cette vérité qui est la mienne ; les fléaux de cette époque cruelle sont acides, il faut les combattre, les projeter en collages est un beau moyen…Ne trouvez-vous pas ?
Comme sur le quai d’une gare, je vais vers les questions cruciales de l’existence, que tout un chacun se pose, un peu comme je lance des hasards, des prémices d’éventuels cheminements, mais avant tout je crois que je recherche cette profonde humanité trop souvent perdue aujourd’hui.
Car au fond, ce sont la passion de la vie et l’amour, avec un grand A qui doivent survivre et sortir indemnes de ce voyage…

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